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Société

Le combat pour défendre la cause des enfants n’est malheureusement pas prêt de s’arrêter !

Question à Philippe Fouquet, responsable pour l’UNICEF des actions lycéennes et étudiantes au Comité de Paris.

Vous êtes Philippe Fouquet, responsable pour l’UNICEF des actions lycéennes et étudiantes au Comité de Paris. En quoi consiste votre rôle au sein de cette organisation ?

En tant que bénévole, ma mission consiste à faire en sorte que le maximum de lycéens ou étudiants participent au rayonnement d’UNICEF, à les aider à organiser (et à réussir !) le plus possible d’actions de collecte et de sensibilisation. Celles-ci reposent sur un principe simple : ce sont les lycéens et les étudiants, dans leurs établissements, qui conçoivent et organisent ces actions, avec notre soutien logistique et nos conseils s’il le faut.

En 3 mots, je dois recruter, former, organiser.

C’est donc une tâche passionnante, portée par l’enthousiasme des uns et des autres !

Cela nous amène à afficher des résultats en constante progression, année après année, tant en nombre d’antennes lycéennes ou étudiantes dans lesquelles UNICEF est implanté, que de nombre d’actions qui y sont réalisées et que, bien sûr de fonds collectés !

 

Cette année 2020 est marquée par la crise du COVID-19. Comment l’UNICEF a-t-elle vécu le confinement

Cette crise sanitaire a été, comme pour l’ensemble du monde associatif, un choc auquel nous n’étions pas vraiment préparés.

Les premières semaines du confinement ont marqué un arrêt brutal de toutes nos actions, puis progressivement, l’activité a repris, appuyée évidement sur l’utilisation intense d’internet dans nos relations avec nos adhérents et nos donateurs. Nous avons aussi organisé de nombreuses visio-conférences pour nos travaux en interne de préparation de la prochaine rentrée.

Par ailleurs, nous avons mis en place une intense campagne de communication sur les réseaux sociaux, qui nous a permis de collecter des fonds de façon tout à fait inattendue. La collecte en direct habituellement réalisée a ainsi été largement remplacée par une collecte électronique, qui nous a rassuré sur l’impact d’UNICEF et de son image très positive.

Enfin, localement de nombreuses initiatives se font fait jour pour, en cours de confinement ou à l’issue de celui-ci, imaginer des actions concrètes permettent en particulier de venir en aide aux écoliers ou collégiens qui souffraient d’un isolement manifeste du aux circonstances et de leur apporter, à distance, un soutien psychologique et parfois scolaire.

 

Pour cette fin d’année 2020 et l’année 2021, quels sont les grands projets et plans d’actions prévus par l’Unicef ? Suite à l’épidémie de COVID-19, y-a-t-il eu une nouvelle hiérarchisation de vos priorités ?

Cette période de confinement nous a permis, à défaut d’actions de terrain, de nous recentrer sur la façon dont nous menions nos actions, d’imaginer de nouveaux outils et de nouvelles procédures de fonctionnement.

C’est ainsi que, en septembre, l’adhésion avec paiement en ligne sera opérationnelle, tout le dispositif lié à l’Engagement Jeunes sera remis à jour et complété, nos programmes de partenariat avec les municipalités modernisés et étoffés, sans oublier la formation de tous nos bénévoles qui bénéficiera d’une refonte complète.

Donc une rentrée pleine de nouveautés, qui devrait nous permettre d’être encore plus efficace !!!

 

Il est évident que ce récent drame sanitaire nous a poussé à remettre en question l’entière organisation de nos sociétés. Dans quelle mesure cela affectera vos actions de collecte et événements annuels UNICEF à grand rassemblement, tel que la nuit de l’eau par exemple ?

La leçon n° 1 que nous tirons de ces derniers mois est qu’il faut être le plus adaptable possible, en particulier en fonction de scénarios malheureusement imprévisibles.

Les méthodes de travail et de fonctionnement que nous avons découvert et mis en place, contraints et forcés, doivent désormais enrichir la gamme de nos possibilités d’action.

Toucher le grand public pour sensibiliser et collecter des fonds seront toujours nos deux axes moteurs, que nous devrons désormais décliner de façon modulée en fonction des circonstances.

Les grands événements du type Marathoon’s, Nuit de l’eau, les conférences que nous organisons dans les lycées et les établissements d’enseignements supérieurs, le concours d’éloquence UNICEF, seront toujours des RDV qui nous donnent l’occasion de toucher un large public, mais nous avons maintenant l’obligation de nous appuyer sur d’autres outils de mobilisation pouvant éventuellement y suppléer.

 

Aujourd’hui, pensez-vous que l’engagement est une valeur de plus en plus ancrée dans nos sociétés et qu’elle trouve un écho auprès des jeunes générations notamment via le biais des réseaux sociaux ?

La réponse est certainement oui, et l’utilisation des réseaux sociaux nous permet, à condition que nous la maîtrisions bien, d’amplifier ce besoin de sens et d’envie de se mobiliser que je rencontre chaque jour et qui réjouit les bénévoles plus anciens. Il est heureux que le témoin soit transmis !

Et il faut qu’il le soit, car le combat pour défendre la cause des enfants, partout dans le monde où ils sont en difficulté ou en souffrance, n’est malheureusement pas prêt de s’arrêter !

Clémence Rossignol
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Aimant écrire sur des sujets de société, géopolitiques ou économiques, je vous propose ici mon jeune regard à travers une actualité hebdomadaire. J’essaie d’étudier en profondeur des sujets souvent peu traités par les médias traditionnels nationaux.

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