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Politique

La politique de Biden au Moyen-Orient

Le Moyen-Orient a toujours été considérée comme une région stratégique dans la politique extérieure des Etats-Unis. Voici en résumé les grandes lignes directrices de la politique de Biden.

Le Moyen-Orient a toujours été considérée comme une région stratégique dans la politique extérieure des Etats-Unis. Le nouveau gouvernement de Joe Biden ne fait pas exception à la règle mais adopte toutefois une politique bien différente de celle menée par celle de Donald Trump. Voici en résumé les grandes lignes directrices de la politique de Biden.

Iran :  Sur le dossier nucléaire iranien, alors que Trump s’était retiré en 2018 du JCPOA signé en  2015, Biden a annoncé sa volonté de renouer le dialogue avec l’Iran, dans la continuité de la politique qui avait été menée par Barack Obama. Pour l’heure, Téhéran exige l’arrêt préalable de toutes les sanctions avant la reprise de toute négociation.

Arabie Saoudite : Alors que Trump soutenait fortement l’Arabie Saoudite, ennemi historique de l’Iran, Biden a fragilisé la bonne entente avec le roi Salman en mettant en cause son fils, prince héritier, Mohamed Ben Salman dans l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi à Istanbul en 2018. En outre, le gouvernement Biden a suspendu temporairement la vente d’armes à l’Arabie Saoudite.  

Syrie : Biden a mené symboliquement son premier acte militaire en Syrie, de manière à montrer qu’il avait appris des erreurs du passé, comme lorsque Obama n’était pas intervenu en Syrie au moment des attaques chimiques en 2013.

Israël : Donald Trump avait initié le « deal du siècle » et était d’un soutien sans faille à Benjamin Netanyahou, mais Joe Biden semble quant à lui plutôt favorable à une solution à deux états. Kamala Harris a déclaré réouvrir la mission palestinienne à Washington en rétablissant la participation des Etats-Unis au budget de l’UNRWA. Mais l’équipe Biden ne remettra pas en cause tous les acquis de la politique de son prédécesseur, comme la reconnaissance de l’annexion par Israël du plateau du Golan ou le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem, bien que les Etats-Unis comptent réouvrir leur consulat à Jérusalem-est. Kamala Harris, elle-même, se présente comme une partisane d’Israël.

Afghanistan : Pour l’Afghanistan, Biden a déjà déclaré que le rapatriement des 3 500 soldats américains, décidé par Donald Trump, d’ici le mois de mai serait difficile sur le plan logistique.  Un départ précipité pourrait également avoir des conséquences pour l’Afghanistan. Les États-Unis pourraient prolonger leur retrait de quelques mois tout en tentant d’intermédier des pourparlers de paix entre les talibans et le gouvernement afghan. Biden hésite encore à maintenir certaines troupes américaines en Afghanistan pour soutenir l’armée afghane, et maintenir ainsi les efforts qui ont permis l’installation d’une démocratie bien qu’encore très fragile depuis 2001.

Clémence Rossignol
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Aimant écrire sur des sujets de société, géopolitiques ou économiques, je vous propose ici mon jeune regard à travers une actualité hebdomadaire. J’essaie d’étudier en profondeur des sujets souvent peu traités par les médias traditionnels nationaux.

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