Le XVIIème siècle fut un siècle de rayonnement pour la France avec le règne du roi Louis XIV prénommé le « roi soleil ».
Le 17 siècle fut un siècle de rayonnement pour la France avec le règne du roi Louis 14 prénommé le « roi soleil ».
Lorsque les mesures de restriction anti-covid le permettront, le musée Carnavalet réouvrira ses portes au public après 4ans de travaux afin de vulgariser les contenus écritures explicatives pour les rendre accessible au plus grand nombre.
Les chiffres romains pouvant être un obstacle à la compréhension, ils seront transformés en chiffre arabes, explique Noémie Giard, chef du service des publics du musée Carnavalet. De même, le Louvre, plus grand musée au monde avec près de 10million de visiteurs par an, bien qu’il ait conservé les chiffres romains pour les rois et reines, a choisit d’y renoncer pour indiquer les siècles.
Cette action controversées et qualifiée par certain de nivellement par le bas honteux purement marketing, est sur le point d’être imité dans les musées de Rouen, de Normandie. Toutefois, le directeur Sylvain Amic du musée des Beaux-Arts de de la cité normande a décidé de rester en marge de cette vulgarisation de masse en conservant les chiffres romains pour l’exposition sur « Salambò » de Gustave Flaubert. François Martin, président de la Coordination des Enseignants en Langues Anciennes (Cnarela), déplore cet abandon auprès du Figaro : «Moins les chiffres romains sont utilisés, moins les gens sont capables de les comprendre. Mais c’est dommage, car à l’école primaire, les enfants adorent apprendre les chiffres romains, pour eux c’est comme un jeu ».
Parallèlement, depuis 1971 aux Etats-Unis, la finale du championnat de football américain, le Super Bowl, est indiquée par des chiffres romains. En février 2021, les Buccaneers de Tampa Bay ont donc remportés le championnat face aux Chiefs de Kansas City lors du Super Bowl LV, 55e édition de cette finale.
Les musées français seraient-ils paradoxalement en train de participer à l’effacement progressif de l’enseignement de la culture classique ou au contraire permettraient ils, par cette action, de démocratiser la culture pour la rendre accessible à un plus grand nombre ? Ou se positionner entre la défense du savoir et la culture de masse ?
A l’appuie du quotidien italien Corriere della Sera
