« C’est la faute de la Chine », a twitté Eduardo Bolsonaro, en retweetant un message qui affirme : « Le blâme pour la pandémie mondiale de coronavirus a un nom et un prénom : le Parti communiste chinois. » Cela a provoqué une réplique féroce de la part de hauts diplomates chinois.
Le plus haut diplomate de Pékin au Brésil, Yang Wanming, a exigé une rétractation immédiate et des excuses.
Pendant ce temps, l’ambassade de Chine à Brasilia a accusé Eduardo Bolsonaro d’avoir dû contracter « un virus mental », lors de son voyage aux États-Unis avec son père et Donald Trump. « Malheureusement, vous manquez de vision internationale et de bon sens, ne connaissant rien ni à la Chine ni au monde », a ajouté l’ambassade de Chine. « Nous vous conseillons de ne pas être si pressé d’être le porte-parole des États-Unis au Brésil – vous tomberez de haut. »
Selon certains médias brésiliens, Yang Wanming aurait également retweeté un message délétère : « La famille Bolsonaro est le grand poison de ce pays ».
Comme par hasard, cette dispute coïncide avec la détérioration des relations entre Pékin et Washington, exacerbée par l’insistance de Donald Trump à désigner le coronavirus comme « le virus chinois ».
Mais l’attaque d’Eduardo Bolsonaro contre le plus grand partenaire commercial du Brésil a également mis en évidence le caractère combatif et instable que la politique brésilienne a pris sous la direction de l’extrême droite.